Justand Mots

Ecriture. Arts. Matière. Épaisseur. Hauteur. Sens. Saveur. Son. Musique. Rythme. Contraste. Images. Magie. Création. Forme. Echo. Vie. Âme. Imaginaire. Mots. Invisible. Artisan. Lettres. Lien. Amour. Infini.

LE GARÇON LE PLUS LAID DE L’ANNÉE

Publié le 13 Février 2023 par Céline Justand

Extrait de textes sur le harcèlement scolaire
(recueil en préparation)
Parallèle entre les débuts de Janis Joplin et le harcèlement scolaire d’une élève 
 
 -LE GARÇON LE PLUS LAID DE L’ANNÉE -

 
Ils ont tous votés.
 
Elle est si moche pour eux qu’ils en feront un jouet
Les plus bas de ce monde se reconnaissent par leur cruauté
Le garçon le plus laid de l’année serait elle
Comme pour Joplin. Ses cordes ne la pendront pas, elle
 
Ils ont tout osé.
 
L’un d’eux lui fait croire qu’il l’aime bien
Sortie d’école
Embrassée devant tout le monde
Réjouissance
Dans sa vie à elle tout se fane si vite
Les lèvres à peine posées
Mouvement de recul. Visage de dégoût
Il la regarde de bas en haut
Ses amis rient si fort plus loin, connaissent déjà la fin
Curiosité malsaine. Attente de l’agonie
 
Ils ont tous rossés.
 
Les hyènes sont masculines cette fois-ci
Pour nourrir l’immonde torture avide
Sous l’épaisse douleur adolescente
Il lui dit tout bas à quel point elle ne lui plaît pas
Humiliation au sommet. Record à battre
Corps agonisant à découper. Intérieur fracassé
Il gagne un pari facile, s’en va avec le sourire
Elle les voit s’éloigner si loin
Peut apercevoir la brume se former
Dans ce coin d’humanité si vide
 
Ils ont tout rôlé.
 
C’est un jeu de garçon
Ils savent s’amuser paraît-il
Voyez le monde qui part si souvent en éclat de rire
Elle rêvait d’être jolie, belle, fatale pourquoi pas…
Plus rien de banal
Pour leur prouver
Pour les faire devenir jouets
Trouver la sortie de ce jeu idiot,
Tout ça n’est pas si triste,
Pour les amuseurs de cirque phallique
 
 
 
Ils ont tout volé.
 
Même son rêve de douceur.
De caresse. Sa pureté.
Leur puanteur domine désormais.
Un seul pas et c’est la chute. Un seul.
Pas d’attache. Ou si peu.
Les mots ne peuvent plus rien
Seul le silence peut hurler la distance
Entre vie et mort sur cette corde
Elle devient le garçon le plus laid de l’année.
Comme pour Joplin. Ses cordes ne la pendront pas, elle.
 
 
Ils ont tout ôté.
 
Dans la doublure de sa jupe,
Toute une force oubliée,
Inaccessible
Sachant taire sa cachette,
Même aux initiés,
Les mauvais perdants useront de faux évènements
Pour convaincre d’une écriture facile
Fabriquer une cible à haïr
Le sacré est accessible aux âmes de bonté
Taillées dans l’art de la cabriole
 
Ils avaient tous votés
 
Le garçon le plus laid de l’année c’était elle
Comme pour Janis. Ses cordes ne la pendront pas, elle
L’héroïne, seule, en morceaux, dans sa chambre devenue prison
Choc. Pendaison. Parents dévastés. Monde en colère.
Une corde vocale invisible se trouvait par terre.
 
 
 
-Céline JUSTAND-
Auteure 
2023

 

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Prix Litt. International Indé.2017

Publié le 4 Février 2018 par Céline Justand dans Actualité, Pages

Prix Littéraire International Indépendant 2017.

Finaliste Catégorie Poésie Inédite.

www.plii.it/fr-2017-poesie-inedite 

Les textes de cette Oeuvre Poétique Inédite intitulée "Galerie" ne sont diffusés sur aucun support pour l'instant. Ils sont inédits à ce jour. 

D'autre part, le site Justand.Mots présente le travail d'écriture de l'auteure à travers quelques textes anciens ou récents, dans ce lieu de création.

Bienvenue

 

 

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AU BORD DU LARGE

Publié le 17 Novembre 2017 par Céline Justand dans Lieu

 

 

Au dernier étage. Son atelier. Une ancienne chambre de bonne accessible par un couloir au quatrième palier. Dix mètres carrés environ. Deux grandes tables de travail. Une armoire de rangement. Une vieille radio poussiéreuse. Un poêle à pétrole. Elle la suivait, les mercredi après-midi, dans cette toute petite pièce, apportant ses livres, ses cahiers à dessin, sa trousse à trésors et ses bouts d’outils pour façonner des sculptures d’argile amusantes pour les yeux. Goût de la fabrication. Ou pour faire comme les grands.

La porte à côté, en montant trois marches, donnait sur une partie du toit. De la fenêtre de l’atelier, elle y accédait facilement. Elle demandait alors

- Puis-je aller dehors ?

Comme si elle allait courir dans un grand jardin, avec un chemin pour faire du vélo. Imaginaire. Elle pédalerait à toute vitesse, pressée d’attraper chaque minute, le poserait au sol et grimperait à l’arbre devenu le mat d’un bateau à voile. Pour voir. Plus haut. 

- Fais attention !

Comme si, partie au large, elles allaient être éloignées d’une grande distance. Imaginaire. Elle descendrait du mat, accèderait à une île perdue, se cacherait près des buissons chevelus, et trouverait des étrangetés à observer, les fixant longuement. Comment faisaient ces minuscules bestioles, avançant l’une derrière l’autre, pour porter des brindilles quatre fois plus grosses qu’elles ?

Elle avait son accord. Elle passait alors le bord de la fenêtre en acquiesçant. Elle était sur le toit. À l’intérieur, la radio passait une musique syncopée. Piano. Saxo. Contrebasse. Harmonica. Elle était tout près d’elle. Elle partait pourtant bien loin. Elevée à un mètre de la pièce, à côté de l’ouverture de la fenêtre, assise sur le toit, les pieds collés à la pente légère sécurisée d’un muret en pierre, les jambes repliées sur le torse, le corps en lutte pour se maintenir droit adossé au crépi, elle ne bougeait pas. Elle voyait loin.

Au large.

Elle n’avait jamais vu aussi loin, à part de cet endroit. Elle sentait bien que personne ne restait là bien longtemps. Comme si c’était interdit. Sans besoin de pancarte. Ce lieu qui n’en était pas un, cet espace fait pour ne pas y être, donnait envie d’y rester. Elle était au-dessus de l’arbre. Quelle victoire. Ce grand platane qui prenait toute la place dans l’arrière-cour, elle voyait au-dessus de sa tête. Elle dominait un instant ce qu’il dominait tout le temps.

L’instant présent.

Les toits de la ville sont placés comme une maquette. Création manuelle. Elle construit la sienne. Imaginaire. Un morceau de carton plié. Coller. Replier. Coller. Voilà une vague. Un second morceau replié. Coller. Replier. Un triangle coupé. Replier. D’autres vagues. Plier. Coller. Ici. Là.  A l’intérieur, dans une synchronisation parfaite, un son de guitare sèche. La colle sèche. Son du triangle. Equerre pour l’angle. Grains de muguet pour des cloches silencieuses et invisibles. Touches de peinture pour les reliefs. Le temps était haut dans le ciel. Elle imaginait sa composition achevée plus personnelle encore, même si rien n’était commencé. Tout cela eût été amusant à faire. Morceau de crépon pour l’île. Fond violine nuancé d’un ciel de pensées, de bleuets. Il eût été indispensable d’accueillir les oiseaux dans cette immensité. Agilité. Pattes avec accroche de sureté. Au bord du vide en gigotant. S’attendre. S’appeler. S’envoler. Sans limite. Elle les regardait avec admiration tant leurs toits avaient l’air plus drôles encore que les siens. Comment pouvaient-ils faire pour jouer autant sans tomber ? Elle ne saurait jamais le faire.

– Allez ! Reviens ! Ça suffit !

Elle avait raison. C’était la limite. Ses pieds n’étaient pas faits pour rester figés en pente trop longtemps. Elle repassait le bord de la fenêtre, s’asseyait à nouveau à sa table, si plate, pieds stables, bien au sol, avec un échantillon d’infini, d’illimité, de liberté invisible en souvenir de cette place unique au large.

 

Texte : Céline JUSTAND

Photo : ©Céline JUSTAND

(2017)

 

-Justand Mots-

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DOSE DE CHOSES

Publié le 5 Novembre 2017 par Céline Justand dans Tempo, Pages

Chose qui fait avancer

Chose musicale

Chose qui plombe

Chose qui parle pour ne rien dire

Chose qui prend trop de place

Chose qui commente tout et rien

Chose qui se tait

Chose qui se ferme

Chose qui quoi quand comment où pourquoi

Chose qui fait semblant d’être humain

Chose qui se cache derrière l’inhumain

Chose qui est une chose

Chose qui se prend pour autre chose

Chose qui refuse de rester chose

Chose mise en veille

Chose mi-monstre mi-merveille

Chose qui n'a pas la bonne couleur

Chose qui n'a pas le bon poids

Chose qui n'a pas le bon âge

Chose trop jeune

Chose trop vieille

Chose trop laide

Chose pas assez laide

Chose pas assez grosse

Chose pas assez maigre

Chose dont la taille ne compte pas

Chose qui choque

Chose excisée

Chose qui s’entrechoque

Chose qui ne s’annonce jamais

Chose qui est toujours annoncée

Chose planquée dans un coin du monde

Chose mesurée

Chose qui ne se mesure pas

Chose qui se mesure trop

Chose qui refuse de se soumettre à la mesure

Chose infinie

Chose bien finie

Chose à peine finie

Chose désintéressée

Chose délaissée

Chose enlacée

Chose qui surveille trop

Chose qui surveille beaucoup trop

Chose qui surveille qui surveille qui surveille qui

Chose autre toute autre

Chose qui est, qui doit, qui fait

Chose enclavée

Chose esclave

Chose en cage

Chose pas dans la case

Chose qui pourrait faire un effort

Chose en fond de champs

Chose hors champs

Chose à contretemps

Chose universelle

Chose universelle et utopique

Chose universelle, utopique et spatiale

Chose universelle, utopique, spatiale et infinie.

 

Texte : Céline Justand

(2015)

©Céline JUSTAND

 

-Justand Mots-

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AU DELÀ DU VALLON SOURIRE

Publié le 25 Juillet 2017 par Céline Justand dans Lieu

 

Derrière cette colline chromée,

Est nommé le vallon Sourire,

Épelé par un doux souvenir,

De brute mémoire sous l'épine,

Plus rien ne saigne, mon ami.

 

Dernier pas sur cette fonte colline,

Lieu éloigné proche des liens effilés,

Une vue hypnotisante attire. Sans sourciller.

Passer de l'autre côté du vallon Sourire, 

La lumière dominante en contraste illumine.

 

Devant l'insolent accueil du vallon Sourire,

Rien de mystérieux en soi n'est soupir.

Simple jeu de sons sans ironie, sans style,

Pas assez de prétention, juste un silence 

Clin d'œil proche de l'impertinence.

 

Dépassant le défi par un court d'eau sans fin,

Comme si bonsoir précédait un poli au revoir.

À bien lire, mon ami, il n'y ait de tiroir

Enfermant la vérité absolue à cheval,

Mieux regarder ailleurs, sans point final.

 

Se rejoindre alors, au delà de ces vallées,

Mains serrées, sans attaques tribales, 

Rendez-vous au croisement des paroles ailées.

Code d'accès : sans zèle- conviviales.

Voir nos horizons. Sourire sans amonts.

 

 

Texte : Céline Justand

(2017)

 

 ©Céline JUSTAND

 

-Justand Mots-

 

 

 

 

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UNE DOUCE TROTTEUSE EN LIBERTÉ

Publié le 21 Juillet 2017 par Céline Justand dans Tempo

 

 

Pieds dans l'eau salée. Fin de journée. 

Chaussures à la main.

Une douce trotteuse 

 

Caressa mon poignet.

 

Elle ne fit pas de bruit.

 

Ne brutalisera plus la nuit, 

 

La laissera avancer.

 

Pieds enfoncés 

 

Dans le sable frais.

 

La méditation quotidienne 

 

Eloignera les comparaisons mondaines. 

 

C'est maintenant. 

 

C'est à l'instant. 

 

L'intérieur du tic tac essoufflé.

 

Décalage d'une vie choisie. 

 

Dépoussiérée.

 

Une trotteuse fatiguée 

 

S'endormie sur mon poignet.

 

Elle stoppa le bruit.

 

Ne s'avancera plus dans ce looping, 

 

Vie sans dessus dessous,

 

Autour du point de fer,

 

Tête à l'envers,

 

Sans marche arrière

 

Pieds en éventail 

 

Face à cette ligne fuchsia doré. 

 

Ca n'existe pas tout ça, diront-ils.

 

Et pourtant si. Si. 

 

Si suspendue 

 

Pas si facile. 

 

Une vie prit son temps,

 

Au milieu de jugements indécents 

 

Incessants, insensés, 

 

Inconvenants, boursouflés. 

 

Bout soufflé. 

 

Bougie consumée. 

 

Patience trouvée 

 

Dans un chemin 

 

Parcouru à pieds. 

 

Une vie de trotteuse en liberté, 

 

Posant son sac à dos 

 

D'années toutes secouées, 

 

Prit son élan en comptant jusqu'à trois. 

 

Un. Trois. 

 

Raccourci nécessaire.

 

Stopper les explications terre à terre.

 

Un pied devant, sable accroché, 

 

Les pas sont lassés. 

 

Bien loin la ligne fut tracée. 

 

Suivre en cadence les notes perchées.

 

Sentir, et respirer, et s'assoir, 

 

Et lever la tête, et hausser les épaules, 

 

Et s'étirer vers le ciel, et baisser le ton, 

 

Et murmurer une chanson, 

 

Et changer de partition.

 

S'élancer vers une vie nouvelle.

 

Une trotteuse joueuse 

 

Dansa une valse avec mon poignet. 

 

Elle stoppa la course surchargée.

 

S'amusera désormais 

 

Avec le temps perdu, 

 

Reconnaissant d'avoir été retrouvé vivant, 

 

Dans ce petit coin fuchsia doré,

 

Cet horizon des rêves réalisés,

 

Existant dans l'esprit ouvert 

 

Des aventurier sans chaînes aux pieds.

 

 

 

Texte : Céline Justand

(2017)

 ©Céline JUSTAND

 

-Justand Mots-

 

 

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TRIPTYQUE

Publié le 11 Mai 2017 par Céline Justand dans Lieu, Pages

-PAPOTAGE DE MAMIES-

 

Mamie 1 : Mais...Il était pas tout seul, tout-à-l'heure ?

Mamie 2 : Mais non ! Tu sais bien qu’il n'arrive jamais tout seul, mais toujours en premier, avec son gros chien.

Mamie 1 : Qu’il est beau ce chien. Ce chien.  Tu vois, ce chien, il est beau ! Il n'est pas beau ce chien ? Moi, je pense que je devrais prendre un chien. Un beau chien comme ça. Mais si ! Il était tout seul, tout à l'heure, non ?

Mamie 2 : Je te dis que non ! Il n'arrive jamais tout seul …Tu m’écoutes ? Hé, Yvette !! Tu m’écoutes ?

Mamie 1 : Oui, je t’écoute mais…je regarde. Regarde ! Le chien a pissé sur la dame. Sur ses chaussures.

Mamie 2 : Non ! Ha oui…Et il s’en va déjà ? Pourquoi c’est si vite aujourd’hui ?

Mamie 1 : Je te dis qu’il voulait être tout seul. Té ! Je sais moi. J'ai bien vu.

Mamie 2 : Ah oui. Tu as raison. Aujourd‘ hui, pas de cochonneries. Il est parti, ça y est.

Mamie 1 : Bon. On reviendra demain alors. Peut-être qu’il y en aura une autre. Depuis trois ans, ça fait la cinquième, non ? Sont de plus en plus grandes d'ailleurs. Ou alors, c'est les chaussures.

Mamie 2 : Oui…Ouhla…Oui ! Au moins cinq ou six ! Ah...Allez ! On se lève qu’il fait froid !

Mamie 1 : Oui, oui. On va se rentrer. Ce soir, je vais cirer mes chaussures…Ca m’a fait penser.

 

 

 

-LETTRE OFFICIELLE-

 

Madame,

Comme convenu, je vous fais part des résultats de l’enquête concernant l’adultère soupçonné de votre mari, et suis en mesure de vous fournir les preuves suffisantes relatives à de nombreuses rencontres régulières significatives.

Pour exemple, hier, Jeudi 4 Septembre 2003, en fin de journée, parc Monceau, non loin de son bureau de fonction, votre époux a retrouvé la dame dont vous m’aviez donné la description :

Jeune. Vulgaire. Sans aucune tenue.

Il apparaît clairement que votre époux prétexte la sortie de votre chien, pour poursuivre ces rencontres secrètes, longues, nombreuses et particulièrement passionnées.

Toutefois, il semblerait que la relation ait pris fin hier, mais le dossier constitué pourra néanmoins appuyer votre demande de divorce, à charge, comme vous le souhaitez.

Je vous fais donc parvenir, preuves à l’appui, l’ensemble du dossier complet, ainsi qu’une copie pour votre avocat, Maître Charogne, dans les plus brefs délais.

Bien cordialement

 

Votre dévoué.

 

 

-PINCEAU BASSE TEMPERATURE-

 

Galerie froid. Vide. Pas de bruit.

Un triptyque.

Premier tableau, à gauche.

Couleur froide. Peu de lumière. Un banc. Un homme. Une femme. Un chien au loin.

Matière épaisse. Peinture à l’huile. Et surtout…peint au couteau.

Deuxième tableau, en face. Central.

Couleur froide. Peu de lumière. Un banc. L’homme caché à moitié par le chien qui pisse sur les chaussures de la dame. Dans une matière épaisse et claire.

Relief sur le tableau entre bleu et blanc. Une larme dessinée avec cette lame.

Troisième tableau, à droite.

Couleur froide. Peu de lumière. La dame seule.

Les chaussures bleues sont tristes. Découpées.

L’homme et le chien, au loin.

Un peu cher payé pour cette œuvre d’artiste pas si côté.

Galerie froide. Vide. Pas de bruit.

 

Textes : Céline Justand

(2015)

 ©Céline JUSTAND

-Justand Mots-

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Auteure

Publié le 11 Mai 2017 par Justand Mots dans Auteure

Céline JUSTAND

 

Elle commence ses premiers cours de théâtre avec la Compagnie Delta Théâtre, à Marseille, travaillant la diction, l'improvisation, les textes classiques, contemporains, et se joindra aux présentations hebdomadaires de l'équipe artistique en collaboration avec Le Chocolat Théâtre.

L'enseignement de Jean Pierre RAFFAËLLI, metteur en scène et professeur à l'école de La Criée, renforcera le début de son parcours, notamment grâce à différents projets en tant qu'élève.

Puis, elle entrera au Conservatoire de la Ciotat, tout en entamant un cursus en Lettres Modernes spécialisées, à l'Université d'Aix-Marseille-I.

Durant quatre ans, elle est animatrice d'atelier théâtre et metteur en scène de textes classiques, contemporains et de créations, pour l'Education Nationale, auprès de l'Inspection Marseille-3.

Arrivée à Paris en 2002, elle s'inscrit aux cours de l'Atelier International de Théâtre, et poursuit ses études à l'Université Paris III - Sorbonne Nouvelle, s'attachant à la technique, aux Arts Vivants et textes, à l'Histoire de l'Art et l'esthétique, à la recherche artistique, pluridisciplinaire et créative.
 

Céline JUSTAND créé, en 2004, la Compagnie Félis, sera chargée d'information pour la SACD, à la Maison des Auteurs, comme aux contacts de diverses compagnies lors des festivals d'Avignon, apprenant auprès des professionnels, participant à des adaptations de contes, de fables et autres ouvrages poétiques.

À partir de 2009, elle se rapprochera des métiers d'auteure, adaptatrice, écrivain public, rédactrice, entamant en 2014 une formation diplômante en atelier d'écriture littéraire et journalistique afin de développer un savoir-faire technique et diversifier ses compétences dans ce domaine.

Proposant une polyvalence dans ses travaux, elle partage son métier dans différents secteurs grâce à une technique professionnelle et une recherche créative personnelle.
 
En 2017, elle reçoit un bel accueil pour son premier recueil Galerie présenté au Prix Littéraire International Indépendant, et termine finaliste en catégorie œuvre poétique inédite.
 
 
Prix Littéraire International Indépendant 2017
Finaliste Catégorie Œuvre Poétique Inédite 
www.plii.it/fr-2017-poesie-inedite
 
Création/Justand Mots
celinejustand.com
 
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