Derrière cette colline chromée,
Est nommé le vallon Sourire,
Épelé par un doux souvenir,
De brute mémoire sous l'épine,
Plus rien ne saigne, mon ami.
Dernier pas sur cette fonte colline,
Lieu éloigné proche des liens effilés,
Une vue hypnotisante attire. Sans sourciller.
Passer de l'autre côté du vallon Sourire,
La lumière dominante en contraste illumine.
Devant l'insolent accueil du vallon Sourire,
Rien de mystérieux en soi n'est soupir.
Simple jeu de sons sans ironie, sans style,
Pas assez de prétention, juste un silence
Clin d'œil proche de l'impertinence.
Dépassant le défi par un court d'eau sans fin,
Comme si bonsoir précédait un poli au revoir.
À bien lire, mon ami, il n'y ait de tiroir
Enfermant la vérité absolue à cheval,
Mieux regarder ailleurs, sans point final.
Se rejoindre alors, au delà de ces vallées,
Mains serrées, sans attaques tribales,
Rendez-vous au croisement des paroles ailées.
Code d'accès : sans zèle- conviviales.
Voir nos horizons. Sourire sans amonts.
Texte : Céline Justand
(2017)
©Céline JUSTAND
-Justand Mots-